Ce produit est devenu à la fois un produit iconique après avoir été considéré de différentes façons dans le temps. C’est ce que nous raconte Rachel Kahn et Christophe Fort dans cet ouvrage qui vient de paraître et auquel votre serviteur a apporté sa modeste contribution.
Sous leur conduite, vous repartirez comme bien souvent des sumériens et de ces premières civilisations qui bien que très anciennes avaient déjà adopté des pratiques du Nouveau Monde.
Le rouge à lèvres a ensuite suivi toute une série de modes quand a son usage, presque essentiellement cantonné aux élites et aux personnes fortunées. Tantôt on le porte, tantôt il est interdit pour finir par rebondir plus fort.
Lui aussi, comme de nombreux produits, trouvera sa reconnaissance et son utilisation débouchant progressivement sur le grand public à partir de la fin du XIXe siècle. C’est sous la forme d’un petit bâton qu’il connaîtra la gloire, inventé d’ailleurs à peu près 1000 ans avant son développement avant d’être redécouvert parait-il par un fabricant de bougie. Un chimiste français le rendra indélébile à sa façon car d’autres l’avaient fait avant lui. Comme toujours la cosmétique passe beaucoup de temps à refaire la même chose autrement.
Il sera l’arme secrète des suffragettes manifestants pour la reconnaissance des droits de la femme, puis des flappers nous annonçant le nouveau monde. Depuis, il ne les quittera plus.

Devenu produit iconique, il fait régulièrement l’actualité, y compris dans le domaine économique puisqu’il est devenu un indicateur de niveau d’activité.
Et plein d’autres choses encore. C’est ce que les auteurs vous racontent dans cet ouvrage.
Bien d’autres ont contribué au même exercice, en voila un.
Sur le même thème, un autre livre s’intéresse aux produits iconiques dont le rouge à lèvres.
Et de façon plus technique celui-ci s’intéresse aux techniques de formulation et de formage.
Bonne lecture.
Jean Claude LE JOLIFF
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