Si Thomas Pesquet était resté un peu plus longtemps dans l’ISS, peut-être aurait-il pu compléter sa vaste panoplie de savoirs-faire de celui de la cosmétique.
Pour écouter cet épisode :
En effet, un post récent nous explique que la marque Estée Lauder s’est associée au laboratoire national de la Station spatiale internationale (ISS) pour concevoir des éléments nouveaux. Selon cette information, ce serait la première fois qu’une marque de produits de beauté s’associe à une opportunité de recherche et développement visant à proposer des concepts tirant parti de l’environnement unique de l’ISS pour faire avancer la recherche. Il s’agirait cette fois de la mise au point de nouveaux plastiques.
Avec cette association, c’est peut-être la première fois. Mais ce n’est pas la première fois qu’un lien entre cosmétique et recherche spatiale est formé. On trouve plusieurs projets ayant déjà tenté de profiter de ces conditions exceptionnelles.
- La marque Helena Rubinstein avait déjà collaboré, cette fois avec l’ESA, c’est à dire l’agence européenne, pour tester et essayer de développer des produits en tirant profit des connaissances acquises dans des conditions de microgravité. L’idée de notre ami Pierre Fodor était d’essayer d’améliorer la qualité des ingrédients en profitant de ces conditions.
- La NASA avait initié les techniques qui aboutiront à la photomodulation, le traitement de la peau par la lumière, qui depuis a largement démontré son intérêt. C’est en travaillant sur la cicatrisation en vol orbital que la NASA a identifié cette technique chez un chercheur autrichien.
- Le « moonshaver », ce curieux rasoir qui aurait permis à Neil Armstrong de posé le pied sur la lune rasé de près. La Cosmétothèque vous avait d’ailleurs raconté ces histoires, et quelques autres dans cette contribution que vous aurez peut-être envie de lire ou de revoir.
- Mais aussi l’histoire de ce produit, Ice Source, directement issu des travaux de l’ESA sur la façon de réfrigéré instantanément des produits.
La Cosmétique présente cette formidable réactivité qui la rend en permanence capable de s’inspirer d’évènements dans son environnement pour proposer des avancées et pour encore mieux s’adapter au progrès scientifique et technique. Souhaitons-lui de rester aussi réactive le plus longtemps possible. La multiplication de nombreux référentiels ayant tous comme conséquence d’interdire ceci ou cela, malheureusement comme conséquence de diminuer régulièrement sa créativité au profit de restrictions quelque fois désolantes.
Vous retrouverez les liens utiles sur la contribution de la Cosmétothèque.
Bonne écoute ou bonne lecture, ou les 2 !
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