Un chanteur connu disait dans un de ses succès : « il y a des mots que reviennent sans cesse dans les maux de tête ». Il en va de même de certains thèmes en cosmétique. Parmi ceux-ci, le thème de la peau sensible.
Pour écouter :
Ce sujet à fait l’objet de nombreuses discussions et de communications dans le courant des années 90. A cette époque, on ne savait pas grand-chose de ces questions, ni même de l’innervation cutanée qui deviendra un sujet central, quelque peu oublié ces derniers temps. Comme le faisait remarquer Laurent Misery récemment, « la peau sensible, on en a beaucoup parlé, trop même et d’un coup on en parle plus ! » Pourquoi ?
Probablement parce que le thème tout d’un coup n’était plus assez « porteur », ou peut-être remplacé par d’autres considérations. Et dieu sait si des concepts nouveaux vous sont proposés à jet continu. Mais il faut dire également que cette question est compliquée, à la fois à comprendre et à prendre en considération. Mais voilà que de nouveau elle revient. Est-ce l’effet Maskné qui fait que l’on redécouvre cette réalité. Au-delà de ça, bien que je ne suive pas l’actualité au jour le jour, il ne me semble pas qu’un fait nouveau ou qu’une découverte importante ne justifie ce regain d’intérêt. Toutefois plusieurs initiatives ont permis de reparler de tout ça.
Tout à tour, un webimar très intéressant sur ce thème, organisé par la SFC avec des experts de la peau sensible et de la sensorialité.
Caractéristiques de la « Peau sensible », éclairage sur le côté sensoriel et sur les interactions entre peau et cerveauHaut du formulaire. Après le succès de la première édition des « Jeudis de la SFC », nous vous proposons de suivre une seconde série de conférences qui se déroulera de manière virtuelle le jeudi 4 mars 2021 de 16 heures 30 à 18 heures. Nous avons invité deux experts à parler des caractéristiques de la « Peau sensible » en apportant un éclairage particulier sur le côté sensoriel (toucher) et sur les interactions entre peau et cerveau. En effet, la première conférence donnée par le Professeur Laurent MISERY (Université de Brest), auteur du livre « Votre peau a des choses à vous dire », traitera des « Interactions entre peau sensible et système nerveux ». La seconde présentée par le Docteur Lionel BRETON (L’Oréal R&I) s’intitule « Toucher, vieillissement et sociabilisation ».
Signalons passage de la très bonne qualité de ces intermèdes organisés par la SFC.
Puis une semaine dite de sensibilisation à la peau sensible organisée par un fabricant à destination de spécialistes
Ou encore des présentations de fabricant sur ce thème concernant des actifs ou substances susceptibles de prendre en charge cette question. Ces présentations sont souvent faites sur le registre de « présentation commerciale » avec une référence à l’état de l’art relativement peu cohérente.
C’est une question délicate et difficile à appréhender, renvoyant à des notions pas si courantes que ça et d’autant que tout le monde ou presque se revendique de cet état de fait. Donc pendant qu’on y est, pourquoi ne pas mettre une petite couche de revendication sur ce thème ! Mais il en va comme ça de la cosmétique, mais cette question n’est pas triviale et elle vaut mieux qu’une simple actualité. Pour ceux et celles qui voudraient comprendre ce sujet nous vous proposons :
- Un travail de synthèse reprenant les éléments historiques de cette approche qui a été publié dans les colonnes de la Cosmétothèque.
- Une note de synthèse plus récente de Laurent Misery, un des experts académiques sur ce sujet : histoire ps
- Un rappel ci-dessous pour faire écho à un post pertinent de Jean Louis Fiacre sur tests et qui renvoie aux dispositions publiées par l’ARPP concernant ce thème.
ARPP : 2.9 Allégation “peau sensible”
L’allégation « peau sensible » est possible si les deux conditions suivantes sont remplies :
-
a) Les volontaires inclus dans le test d’usage réalisé en conditions normales d’utilisation ont déclaré des antécédents récents et répétés de symptomatologie fonctionnelle d’inconfort cutané (ex : picotements, tiraillements, échauffement, démangeaisons, sensations de brûlure, rougeurs…) ;
-
b) Ces volontaires n’ont pas présenté au cours du test d’usage une augmentation de la symptomatologie fonctionnelle d’inconfort cutané analysée comme pertinente.
Et un lien de rappel sur cette notion de tests.
Nous joignons également une récente publication sur la sensorialité pour vous permettre de bien faire la différence entre ces 2 notions, qui même si elles ont des points communs, n’en suivent pas moins une logique Sensorialité
Voila
Vous retrouverez sur la newsletter de la Cosmétothèque les liens traitant de ce sujet.
Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture, ou une bonne écoute ou les 2 !
Laisser un commentaire