L’autophagie est un mécanisme biologique assez mal connu car complexe, mais qui joue un rôle essentiel dans le processus d’homéostasie tissulaire. Par conséquent il est particulièrement intéressant en cosmétique. En effet, l’objectif du cosmétique n’est-il pas de maintenir et entretenir des processus biologiques sans déséquilibrer les fonctions naturelles de la peau.
Cette revue est inspirée d’une récente publication de Bio EC via le site www.skinobs.com qui évoque la question de comment évaluer cette propriété. S’il ne s’agit pas ici de refaire un point sur les conséquences biologiques de ce processus, tout cosmétologue se doit d’en connaitre la signification. Et comme toute revendication doit être supporté par des preuves, la publication de Bio EC trouve tout son sens.
En Décembre 2016 une mise au point avait été publiée. En effet le biologiste japonais Y.Ohsumi s’était vu attribué le Prix Nobel de physiologie pour ses travaux sur ce mécanisme. Dans cette contribution, nous rappelions que l’industrie cosmétique s’était intéressée dès les années 2000 a cet aspect, avec la mise au point de substances destinées à compenser le mécanisme, voir de le corriger. Des produits du marché verront le jour assez rapidement et de nos jours, c’est tout juste si nous ne l’avons pas oublié.
Disposant maintenant de nouvelles techniques d’évaluation, plus simples et plus rapides, cette revendication pourrait bien retrouver une certaine actualité. D’autant que l’une des revendications consécutives à l’activation de l’autophagie conduit à une amélioration du teint revendication particulièrement d’actualité ces derniers temps. Plusieurs autres actifs étaient également mentionnés, sauf si, comme c’est le cas trop souvent, de nouvelles spécialités sont développées autour de cette revendication. Si c’est pour faire mieux, parfait mais si c’est pour faire la même chose autrement, c’est plus discutable.
Jean Claude LE JOLIFF
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